Pan sur les Keylabs ! La démocratie contre la force, clap de fin ? Vraiment ?
On le disait la semaine dernière, dans la manif entre deux banderoles : «Rien ne bougera si nous restons passifs.» Alors, la mobilisation syndicale a-t-elle fait trembler les murs du CNRS ? Peut-être. Un peu. Mais attention, rien n’est gagné.
Le moratoire signifié par le ministre Philippe Baptiste, c’est un temps mort, pas une victoire. Juste assez de répit pour que la machine du ministère et les stratèges d’UDICE trouvent un autre moyen de faire passer la pilule. Et si, au lieu de 25 % « d’heureux élus », on gonflait le chiffre à 40 %, voire 50 % ? Histoire de faire miroiter l’appât et voir qui, cette fois, mordra à l’hameçon.
Ça rappelle furieusement l’histoire de l’ANR, il y a vingt ans. À l’époque, tout le monde jouait les fiers : « Nous n’irons jamais ! » Puis les premiers revenus de la fête, les poches pleines de millions, ont fait des envieux. On connaît la suite.
Alors, on se réveille ? On reste en alerte ? Parce que les technocrates n’ont qu’un plan en tête : passer en force, encore et toujours. Restons vigilants, mobilisés, et surtout solidaires.
À nous de leur fermer la porte. |