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Recherche publique : ne laissons pas s’éroder notre pouvoir collectif
D’une élection à l’autre, la participation s’effrite. Pourtant, celles et ceux – chercheur·e·s, technicien·ne·s, ingénieur·e·s – que vos bulletins de vote hissent aux responsabilités ne faiblissent pas : ils et elles s’arqueboutent pour arracher, collectivement, des réformes au prix d’efforts inouïs.
La revalorisation des rémunérations des agent·e·s publics de la recherche et de l’enseignement supérieur en est la preuve : c’est une victoire obtenue par la CFDT, tout comme l’augmentation à 4 800 € de la composante C1 du RIPEC.
Certaines conquêtes demeurent incomprises. L’accès à une complémentaire santé partiellement financée par l’employeur : contrainte pour les un·es, avancée majeure pour beaucoup d’autres, pour qui le coût constituait jusqu’alors un frein. L’équité et la solidarité feraient-elles mauvais ménage ? À la CFDT Recherche-EPST, nous affirmons que non.
C’est pourquoi nous présentons des candidat·e·s partout où leur mandat, s’ils et si elles sont élu·e·s, pourra faire bouger les lignes. Notre modèle de recherche est à l’étiage, tout comme les moyens que le gouvernement lui consacre. Une refondation est indispensable et elle ne doit pas se décider sans la communauté scientifique toute entière.
Le scrutin pour le renouvellement de vos représentant·e·s au Comité national de la recherche scientifique vous appelle. Ne laissez pas votre voix en jachère :
Votez, pour que nos victoires de demain soient le fruit de votre engagement collectif. |
