Compte-rendu de la réunion PDG CNRS – OS du 17 septembre 2024
Etaient présents pour la DRH :
Antoine Petit – Président-directeur général du CNRS
Christophe Coudroy – Directeur Général délégué aux ressources
Eric Lanciaux – Directeur des Ressources humaines
Gabrielle Inguscio- – Directrice Adjointe des Ressources humaines
Romain Magré – Mission Relations sociales
Etaient présents pour le Sgen CFDT : Yannick Bourlès, Isabelle Cohen
Ordre du jour :
- Budget du ministère de l’ESR
- Colloque avec Udice
- Justificatifs pour les frais de repas
- COMP (Contrat Objectif, Moyens et Performance)
- Prochain Programme Cadre
- Cybersécurité
- Mise en œuvre de l’article 93 de la loi de Transformation de la Fonction Publique
- Rapport de l’IgESR
- Unité d’appui à la recherche
- Médailles de cristal
- Marché national de prestation d’accompagnement personnalisé à la mobilité
- Audit interne lancé à la DR11
- Service Central des Concours
Le PDG explique que le budget du ministère de l’ESR est essentiel, et que le poids du ministre est important. Suite au départ de Claire Giry, DGRI au ministère, Nicolas Jeanjean, son adjoint, a pris l’intérim. Il ajoute que le conseiller Education/Recherche auprès du 1er ministre vient d’être nommé (Monsieur Richard Laganier) mais précise que ce portefeuille lui paraît trop large. Avoir un conseiller en charge uniquement de l’ESR serait une meilleure solution.
Pour le moment, les lettres Plafond seraient les mêmes que celles de l’année dernière, ce qui laisse présager d’un budget similaire. Il semblerait que le budget du programme 172 serait sanctuarisé (concerne les Mesures RH de la LPR) et que seul celui du programme 150 (Vie étudiante) devrait être impacté négativement.
Il y a eu un colloque avec Udice, qui sont maintenant 13 suite à l’ajout des universités de Paris, de Lorraine et de Lille, au cours duquel A. Petit a expliqué la nécessité de mesurer avant tout l’impact de la mise en place des Agences de programme.
Le PDG se félicite que le 1er ministre ait signé le décret qui supprime la nécessité des justificatifs pour les frais de repas, car c’était une mesure inadaptée au monde de l’ESR.
Il explique aussi qu’un travail est en cours pour raccourcir les délais de recrutement, mais ajoute que, comme les universités ont toutes des pratiques différentes, cela ne facilite pas la simplification. Il insiste surtout pour que l’établissement gestionnaire des unités soit celui à qui il revient de gérer le personnel administratif.
Concernant le COMP (Contrat Objectif, Moyens et Performance), le travail avance, décision a été prise de commencer, non pas par le sujet Sciences, mais par le sujet RH. Il est prévu 2 passages au conseil d’administration, un pour faire état du travail et l’autre pour le vote. Le conseil scientifique sera également consulté.
Un travail est également réalisé concernant le prochain Programme Cadre pour lequel le CNRS met en avant la « Recherche fondamentale au service de la société » tout en soulignant le fait qu’il n’y a pas d’opposition entre recherche fondamentale et recherche orientée. De ce fait, elles peuvent être conduites en partenariat avec des industriels.
Concernant la cybersécurité, A. Petit explique que la cyberattaque de l’université de Saclay n’a pas seulement touché les mails mais a eu un impact catastrophique sur la vie étudiante.
Le CNRS a proposé son aide. Il y aura une réunion des RSSI des ONR car on est tous à risque. Il rappelle que même si les règles sont contraignantes, les menaces ne sont plus théoriques et qu’il faut minimiser les risques.
Concernant le désaccord entre les OS et la DRH à propos de la mise en œuvre de l’article 93 de la loi de Transformation de la Fonction Publique, C. Coudroy analyse la problématique. Le recrutement d’une personne en charge du handicap est en cours et A. Petit estime que la stabilité de la fonction est essentielle. Des liens forts avec la DRH seront à créer. Un groupe de travail a été mis en place de façon à améliorer le taux d’exécution du Plan Handicap, cela passe par un recentrage des actions.
Concernant le rapport de l’IgESR, A. Petit et C. Coudroy se disent satisfaits d’avoir été entendus par les inspecteurs généraux. Même s’il y a unanimité sur le constat fait par les inspecteurs, certaines préconisations restent à discuter. La crainte est que la fusion des corps IT et ITRF puisse avoir des conséquences néfastes, tout comme la création d’un seul corps de catégorie A qui se trouverait atypique par rapport aux autres corps de la fonction publique. Sans compter que les missions des IT et ITRF ne sont pas similaires et que les compétences métiers existantes au CNRS constituent sa force. Enfin, C. Coudroy rappelle qu’il est indispensable que le CNRS garde la maîtrise du recrutement et des promotions de ses agents. La CFDT Recherche EPST réaffirme l’importance de la revalorisation des carrières et les primes.
Concernant les UAR (Unité d’appui à la recherche), A. Petit rappelle qu’elles ont été créées pour 2 motifs, l’un scientifique, l’autre à objectif de mutualisation. Outre la gestion de la pénurie, c’est aussi une question d’efficacité. Ainsi, lorsque plusieurs labos disposaient chacun d’une plateforme technique, il a été décidé de les mutualiser et les agents ont été interrogés pour savoir s’ils souhaitaient rester. A la demande des OS, il sera proposé un accompagnement RH, afin de mieux leur expliquer les changements engendrés. Il serait également nécessaire d’évaluer la mise en place et le fonctionnement de ces UAR.
En ce qui concerne les médailles de cristal, elles sont effectivement attribuées à un collectif de 12 personnes maximum. Elles servent à récompenser les collègues qui ont eu un apport substantiel, et le nombre de personnes concernées peut être augmenté au cas par cas.
A. Petit est revenu sur les discussions qui ont eu lieu lors de la CNDP concernant un projet de Marché national de prestation d’accompagnement personnalisé à la mobilité, qui concerne l’aide au déménagement de chercheurs senior, en particulier des DR externes ou des CPJ provenant de l’étranger. Certains nécessitent un accompagnement pour leur installation en France. C. Coudroy rappelle qu’il s’agit de l’Action N°19 du Plan d’actions pour l’amélioration des conditions de travail au CNRS 2023-2027. Les OS pensent qu’il aurait été plus judicieux de solliciter les Assistantes Sociales et les services RH en délégation. Le PDG est davantage favorable à faire appel à un prestataire extérieur, du fait de leur surcharge de travail.
Au sujet de l’audit interne lancé à la DR11, C. Coudroy explique que ce questionnaire a déjà été utilisé par la DR20 et qu’il le sera également pour la DR4. Il sert à évaluer la vision de labos locaux sur leurs délégations régionales, mais il concède que certaines questions peuvent être reformulées.
Plusieurs OS, dont la CFDT Recherche EPST, ont alerté au sujet des problèmes rencontrés au Service Central des Concours, non seulement par les personnels, mais également par les membres des jurys et par les candidats. Elle regrette la récente agression de la directrice du service par un candidat.
G. Inguscio indique que, suite au déménagement du service de Meudon à Gif-sur-Yvette, plusieurs départs ont été observés et qu’à ce jour 4 recrutements sont en cours (3AI et 1IE) pour les remplacer. Le développement d’outils, comme Corail, est en cours pour faciliter le travail des agents et des vidéos pour valoriser le site ont été réalisées. Elle ajoute que, pour contrer le sentiment d’abandon du personnel, un travail est réalisé par Mme Ename, nouvelle responsable du service, de façon à créer du lien et à mieux intégrer le personnel avec les autres services sur place. Une formation sera dispensée afin de mieux gérer les personnes agressives. Enfin, l’offre d’hébergement et une augmentation du forfait hôtellerie sont en cours d’étude.
La CFDT recherche EPST rappelle que ce service n’est pas anodin, qu’il représente l’image du CNRS, c’est aussi son attractivité qui est en jeu.