Enseignement supérieur et recherche : Revendications du Sgen-CFDT sur l’agenda social
Le 6 juillet, le directeur de cabinet de la ministre de l’Éducation nationale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Bernard Lejeune organise une réunion avec l’ensemble des organisations syndicales représentatives.
A cette occasion, Bernard Lejeune annoncera les conclusions des discussions entamées en avril 2016 sur l’agenda social. Pour le Sgen-CFDT, première organisation syndicale dans l’Enseignement supérieur et de la Recherche (ESR), ces annonces doivent être à la hauteur des attentes des personnels. Des questions aussi importantes que celles de la mobilité géographique, la formation initiale des enseignants chercheurs, les régimes indemnitaires, les rémunérations devront impérativement trouver des réponses précises et ambitieuses.
Tout au long des discussions, la CFDT, première organisation syndicales de l’ESR, s’est voulue constructive en apportant des propositions précises.
- le droit pour tout personnel de l’ESR de bénéficier comme tous les agents de la fonction publique, d’une mobilité géographique
- a mise en place d’un mouvement en deux temps permettant de traiter en premier les priorités légales rapprochement de conjoint, situation de handicap.
- une réelle transparence dans l’attribution des primes et une convergence des montants versés entre les filières ingénieurs, techniciens et administratifs
- un travail de repérage des emplois occupés par des contractuels mais pourtant reconnus par tous comme permanents afin de permettre la « cdisation » ou la titularisation immédiate et sans concours des agents concernés.
- la mise en place d’une formation initiales des enseignants chercheurs aux missions d’enseignement, pilotée par les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE), avec un allègement du temps d’enseignement.
- un plan de revalorisation des rémunérations des personnels comme cela a été le cas pour les personnels de l’Éducation nationale.
Pour la CFDT, la situation des maîtres de conférence doit retenir tout particulièrement l’attention du ministère. Avec 1646 euros net mensuel, le salaire des débutants est ridiculement bas pour un recrutement à bac + 8, tout comme par ailleurs le taux d’accès au corps des professeurs d’université. La CFDT a insisté tout au long des discussions sur la nécessité absolue de voir aboutir ses principales revendications.
Lire l’article