Le difficile retour des jeunes chercheurs français
Trois chercheurs de l’université de Bourgogne se sont penchés sur le retour en France des jeunes chercheurs, trois ans après leur doctorat.
Si certains reviennent sans difficulté, d’autres restent à l’étranger, faute de trouver un poste dans leur pays d’origine.
Ils étaient partis pour améliorer leur curriculum vitae mais connaissent les plus grandes difficultés pour revenir en France. Les jeunes chercheurs français ayant quitté leur pays à la fin de leur doctorat ont de plus en plus de mal à regagner leur pays d’origine.
En cause ? Les obstacles rencontrés pour décrocher un emploi.
C’est le constat dressé dans une étude menée par trois chercheurs de l’université de Bourgogne, Claire Bonnard, Julien Calmand et Jean-François Giret, publiée dans la revue « European Journal of Higher Education » (Journal européen de l’enseignement supérieur) en janvier 2017.
Selon les auteurs de l’étude, qui ont analysé la situation de 400 jeunes chercheurs français partis après leur doctorat, entre 2003 et 2008, 57 % d’entre eux résidaient encore à l’étranger trois ans après leur départ. Pourtant, ils sont nombreux à ne pas voir la volonté d’y vivre définitivement.