Baromètre Wimi-Ipsos du Travail Ouvert : 2020, année zéro du télétravail dans le secteur public
Le Baromètre Wimi-Ipsos du Travail Ouvert est la première étude consacrée au télétravail dans la sphère publique. Réalisée pendant le second confinement auprès d’un échantillon représentatif de 1000 actifs, l’enquête dresse un comparatif inédit entre public et privé. Le Covid va-t-il bouleverser l’organisation et la culture de travail dans la fonction publique plus profondément que des décennies de réformes de l’Etat ? C’est à cette question – entre autres – que le 1er Baromètre WIMI-Ipsos du Travail Ouvert propose de répondre. Alors que seuls 13% des agents télétravaillaient avant la crise, la moitié des agents ont été amenés à travailler à distance pendant les confinements. Quels enseignements les agents tirent-ils de cette expérience ? Quels sont les freins ou les atouts pour démocratiser le travail à distance ? Autrement dit, l’année 2020 est-elle une simple parenthèse ou l’amorce d’une révolution durable ? Avec l’explosion de l’utilisation du Cloud, se pose la question de la protection des données professionnelles, données particulièrement sensibles dans l’administration. Les agents font-ils confiance dans les logiciels, souvent américains, qu’ils utilisent au quotidien ?
Les agents n’étaient pas préparés au choc de 2020… mais tirent un bilan largement positif de leur expérience du télétravail.
Les agents jugent très majoritairement (73 %) que leur organisation n’était pas prête à affronter le premier confinement (vs. 52 % dans le privé)… et ils étaient encore une majorité à penser qu’elle ne l’était toujours pas pour le second confinement cet automne (51 % contre 40 % dans le privé).
Pour autant, les agents tirent un bilan largement positif de cette expérience : deux tiers (67%) ont bien vécu le second confinement d’un point de vue professionnel. Le télétravail est synonyme de gain de temps pour 68% d’entre eux, d’efficacité dans le travail personnel (67%) et même de confort (69%), des chiffres comparables à ceux des salariés privés. Seule une minorité d’agents jugent que le télétravail a été pour eux synonyme de “galère” (31%) et de “stress” (24%).
Avec le confinement beaucoup d’agents ont néanmoins découvert aussi l’intrusion du travail dans leur sphère intime. 58 % jugent que le … lire la suite ICI