Retour du comité de restauration de l’Inserm

Un comité de restauration a été inauguré le 23 mai 2024 avec les différents acteurs du dialogue sociale de l’Inserm.

Ce comité a « pour objectif de faire un état des lieux de la restauration au sein de l’Inserm et de réfléchir à la mise en place de nouvelles possibilités et/ou d’uniformiser certains éléments ».
À l’origine de ce comité, il y avait une demande du Sgen CFDT Recherche EPST de créer une instance en charges des problématiques de restauration pour les agents.

Plusieurs sujets furent ainsi évoqués :

  • La nécessité de mieux prendre en compte les fermetures des restaurants auxquels ont accès les agents (notamment les Crous, souvent fermés l’été et aussi les petites vacances), en fournissant des titres-restaurant pour toutes les périodes de fermetures. L’action du Sgen CFDT Recherche EPST avait permis en PACA l’obtention de tickets restaurant l’été.  
  • La grande distance de certains restaurants par rapport des lieux de travail, qui exclue les agents à mobilité difficile (PMR bien sûr, mais aussi agents souffrant d’obésité, malvoyants, etc.) qui sont contraints de déjeuner sur leur lieu de travail. En dehors des problèmes de mobilité, si on ajoute au temps de trajet aller-retour le temps passé dans la queue du restaurant, il ne reste pas assez de temps pour déjeuner dans la limite de la pause méridienne (45 minutes).
  • Les repas proposés dans les cantines, généralement les Crous, ne sont pas toujours adaptés, ceci sans compter les personnes qui suivent un régime particulier (pour raison de santé, par goût ou par choix) et doivent aussi déjeuner sur leur lieu de travail.
  • Outre le besoin de titres-restaurant, se pose le problème de l’exiguïté des locaux dédiés dans les laboratoires et structures qui pousse beaucoup d’agents à déjeuner sur un coin de bureau, avec les risques liés à l’hygiène et la sécurité que cela entraîne.
  • L’absence de la non subvention des repas des agents en télétravail est également un problème.
  • Enfin il y a de réelle disparité du coût des repas entre les différentes cantines auquel on droit les agents Inserm en France.

Le Sgen CFDT Recherche EPST estime que tout cela induit une inégalité sociale de traitement injuste de la part de L’Inserm. 

Une réflexion sera donc menée par l’Inserm, et une cartographie des différents lieux de restauration sera réalisée.

Sur notre demande, il sera également fait une étude du budget restauration qui ne représente plus qu’un tiers des dépenses d’action sociale de l’Inserm, alors qu’il en représentait la moitié avant la crise Covid, de façon à mieux identifier les raisons de la non utilisation des cantines.