Les pistes du Pacte du pouvoir de vivre pour le Projet de Loi de Finances 2025
Le Pacte du pouvoir de vivre propose des pistes pour le Projet de Loi de Finances (PLF) 2025 qui sera débattu prochainement à l’Assemblée nationale. Le collectif – qui compte 63 membres dont la CFDT – montrent qu’il est possible de réduire le déficit tout en préparant l’avenir : transition écologique juste, lutte contre la pauvreté, accès aux services publics, à la santé, à l’éducation, à l’emploi. C’est un choix politique.
Le débat budgétaire est un moment de vérité de notre vie démocratique, elle-même largement malmenée ces dernières années et ces trois derniers mois. Un moment de vérité qui ne peut pas se résumer à un discours sur la réduction des dépenses publiques comme seul projet d’avenir.
Même dans un contexte de tension budgétaire, nous devons faire face aux défis qui sont devant nous en termes de justice sociale, de lutte contre la pauvreté et de crise climatique et écologique. La réduction drastique des dépenses publiques fragiliserait à la fois notre système de protection sociale, notre capacité à faire face au défi climatique et environnemental et notre économie. A l’inverse, il existe aujourd’hui des chemins pour concilier l’équilibre budgétaire et la préparation de notre avenir commun, celui qui donne accès à chacun.e aux services publics et de santé, à l’éducation, à une protection sociale qui lui permette de vivre dignement, aux bénéfices d’une transition écologique juste au quotidien pour se déplacer, se loger ou encore se nourrir.
C’est la conviction des organisations du Pacte du pouvoir de vivre. Toutes ont parfaitement conscience de la nécessité de réduire le déficit. Mais pas à n’importe quel prix. C’est pourquoi, elles proposent ici des pistes sérieuses, responsables et efficaces qui gardent pour horizon la nécessité de financer notre avenir commun par la transition écologique juste, la reconstruction de nos services publics et de notre système de santé, le maintien d’un haut niveau de protection sociale.
Réduire le déficit tout en préparant notre avenir est possible : c’est un choix politique.