Boycott des CAP – Message au président du CNRS

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{{Ce message a été envoyé au président du CNRS ainsi qu’à l’ensemble des organisation syndicales. Les raisons précises du boycott sont expliquées après le mail.}}

A l’attention de Monsieur Alain Fuchs, Président du CNRS,

Bien que sensible à la nécessité pour le CNRS de faire des économies, au regard de la pression budgétaire imposée par le gouvernement, le Sgen CFDT Recherche EPST maintient que la convocation et la prise en charge des déplacements de tous les élus (titulaires et suppléants) sont le gage du fonctionnement correct et efficace d’une instance aussi importante que les CAP.

Les CAP délibèrent des carrières des agents, et le CNRS existe avant tout par le travail et l’implication de cette collectivité. Dégrader le fonctionnement des CAP, c’est déshumaniser le CNRS et un très mauvais signal envoyé aux agents.

Pour ces raisons, les élus SGEN CFDT en CAP soutenus par le bureau national du SGEN CFDT s’associent aux organisations syndicales qui le cas échéant, décideraient un boycott des prochaines CAP.

Le Bureau National et des élus en CAP du SGEN CFDT Recherche EPST

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C’est bien à une régression syndicale sous couvert d’économies à laquelle
nous assistons : l’Administration ne remboursera plus les frais de déplacement du Suppléant dans les instances nationales et régionales (Commission Administrative Paritaire, Comité Technique, …)

Depuis le 1er janvier 2015, le CNRS a décidé d’appliquer strictement les textes des droits syndicaux. Ceci a en particulier comme conséquence que les frais de déplacement des représentants du personnel ne seront pris en charge par l’administration que pour le membre avec voix délibérative soit le titulaire ou en cas d’indisponibilité, son suppléant.

Cette décision que les OS réprouvent, est prise sous prétexte de respecter les vœux du Gouvernement qui exige de faire des économies et qui réduit les ressources financière des organismes de recherche. Elle est en totale contradiction avec ce qui était appliqué jusqu’alors, suite à un dialogue social légitimé depuis des années. Une des conséquences directes sera une diminution inacceptable du niveau d’expertise des représentants du personnel, les suppléants ne pouvant monter en expérience ou prendre complètement part aux commissions

Le dialogue social et le rôle des CAP dans la carrière des ITA est un des éléments fort de la vie de nos établissements et il concourt à la réputation internationale d’excellence de la France dans la Recherche Scientifique Française.

Cette application stricte de la loi appliquée sans discernement à tous les instances ne peut que contribuer à une dégradation du dialogue social, dégradation qui est déjà perceptible dans notre société.

Le CFDT Recherche EPST proteste vigoureusement contre cette mesure.

Nous demandons que le CNRS indemnise les frais de déplacements des suppléants afin de conserver la qualité des actions syndicales.

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