Le Conseil d’administration du CNRS repousse le vote du projet
{{LE 05-13}}
{{Le Conseil d’administration du CNRS repousse
le vote du projet pour le CNRS au 19 mai 2005}}
Après un large débat, à la demande des représentants du personnel, le Conseil d’administration du 24 mars a décidé de repousser le vote du projet pour le CNRS, initialement prévu le 21 avril, au jeudi 19 mai. Ce mois supplémentaire doit permettre d’approfondir la réflexion sur les différents axes de réforme présentés, notamment en y impliquant plus les personnels.
Le Sgen-CFDT demande :
– la mise en place en régions de représentants nationaux de la Direction du CNRS capables d’agir en son nom auprès des conseils régionaux, des universités et des entreprises locales,
– l’établissement de relations plus équilibrées entre le CNRS et les universités et une réévaluation du concept de laboratoires liés,
– la levée des freins existants à l’interdisciplinarité et notamment la réécriture de la décision d’organisation du CNRS d’octobre 91,
– la mise en place d’une structure, associant directions scientifiques et instances scientifiques consultatives, qui permette l’élaboration collective de la stratégie scientifique du CNRS, en lien avec le contexte régional, national et international.
– une implication forte de tous les personnels dans la préparation au niveau local des projets de regroupements de laboratoires et dans la mise en place de pôles régionaux de recherche et d’enseignement supérieur. Les laboratoires et les équipes doivent trouver une véritable capacité d’autonomie par la mise en place de contrats prévoyant l’attribution de moyens pluriannuels en regard d’engagements collectifs sur l’activité scientifique.
{{Il n’y a pas de réforme possible au CNRS sans prise en compte du devenir et des attentes des personnels et sans adhésion des différents acteurs de la recherche.}}
Enfin, le SGEN-CFDT répète sa demande que rien ne soit entrepris en ce qui concerne la délocalisation de personnels du siège tant que la réforme n’aura pas été approuvée et sans qu’une concertation suffisante avec les personnels concernés ait été menée.